Les cabinets d'expertise comptable recherchent de nouveaux profils. Victimes de l'aura des « Big Five », les cabinets d'expertise comptable sont freinés dans leur développement faute de candidats. « Nous remplaçons à peine les 400 départs en retraite chaque année, précise Claude Cazes, président de l'ordre des experts-comptables. Il nous manque 300 à 400 personnes supplémentaires pour répondre à la demande du marché. » Autre préoccupation du secteur, trouver d'autres candidats que les traditionnels titulaires du diplôme d'études supérieures comptables et financières (DESCF). « Les cabinets ont besoin de comptables ayant une bonne connaissance du monde de l'entreprise, voire d'ingénieurs capables d'installer un système informatique de gestion », indique le président de l'Ordre.
La profession a d'abord obtenu une revalorisation des diplômes. Le diplôme d'études comptables et financières (DECF) est ainsi reconnu à un niveau bac + 3, le DESCF devient master (bac + 5) et le diplôme d'expertise comptable correspond à un bac + 8. Les experts-comptables bataillent aussi pour une simplification des systèmes d'équivalence. Objectif : attirer des élèves des écoles de commerce ou d'ingénieurs et des étudiants en droit. Pour accroître ses effectifs, la profession commence aussi à explorer la VAE.