Depuis la création de Rhodia, il y a quatre ans, Jean-Pierre Tirouflet bouleverse allégrement la culture héritée de Rhône-Poulenc. Il insuffle une logique de résultat, met en place un management par objectifs et impose une notation à l'anglo-saxonne. Mais il peine à faire adhérer ses troupes au changement.
Un projet de fusion avorté avec le groupe chimique néerlandais DSM, des menaces de désengagement d'Aventis, l'actionnaire de référence, une baisse des résultats entraînant une restructuration et des cessions… l'année 2002 ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices pour Rhodia.
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