Après sept ans de hausse quasi ininterrompue, le secteur du travail temporaire a connu l'an dernier une sérieuse chute de ses effectifs, surtout dans l'industrie. Dispositifs de reclassement et plans de formation ont été réservés par les grands réseaux aux 20 % d'intérimaires les plus fidèles. Les autres ont été le plus souvent renvoyés à la case chômage.
Christophe est écœuré. Attiré par la perspective, plusieurs fois confirmée, d'une embauche définitive chez Alcatel Câbles, à Douvrin, dans le Pas-de-Calais, ce conducteur de ligne automatisée de 29 ans a lâché un CDI, au printemps 2001, pour accepter les six mois d'intérim imposé
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