Le Sitelesc, qui regroupe vingt-cinq entreprises (Motorola, ST Microelectronics…), soit 25 000 salariés pour 25 milliards de chiffre d'affaires, s'est penché pour la première fois sur les besoins en formation de son industrie. Ses objectifs : s'assurer que le secteur, qui compte créer 8 000 emplois directs et indirects à l'horizon 2000, trouvera les ingénieurs, les techniciens et les opérateurs nécessaires. Le principal enseignement de ces travaux est rassurant : 1 000 personnes sont formées annuellement pour un secteur qui en absorbe chaque année 900. Mais pas question de s'endormir sur ses lauriers. Car l'activité évolue : « Le niveau de qualification ne cesse d'augmenter, précise Jean-Claude Vasuth, le président du Sitelesc. Nos entreprises embauchent dorénavant cinq fois plus d'ingénieurs que de techniciens.

La proportion était de un ingénieur pour un technicien il y a dix ans. Et les opérateurs doivent avoir un niveau bac au minimum. » Les nouveaux métiers affluent également : « Nous avons aujourd'hui besoin d'informaticiens, notamment spécialisés en architecture de réseau. Des profils que l'on trouvait auparavant uniquement chez nos clients et que les entreprises du secteur commencent à intégrer. »