Rien ne va plus chez Elf, depuis l'annonce d'un plan social portant sur 1 300 emplois en France. Alors que son concurrent Total s'apprête à supprimer 300 postes de travail, sans remous. Le premier fait les frais d'une politique qui a privilégié le redressement financier de l'entreprise, alors que le second tire profit de sa stratégie de croissance.
Quel contraste, en ce printemps 1999, entre les climats sociaux des deux grandes compagnies pétrolières françaises ! À la Défense, seules quelques encablures de béton séparent les deux navires amiraux d'Elf et de Total, ces éternels rivaux du secteur énergétique. Mais, en passant
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