Famille, santé, religion, sexualité, look… certains employeurs s'immiscent dans la vie personnelle de leurs collaborateurs. Si la jurisprudence protège de plus en plus la vie privée, l'intimité des salariés n'est pas complètement préservée. D'autant que les preuves tangibles de discrimination sont difficiles à recueillir.
Christiane Spender-Rocher est fatiguée. Dix ans de placard, « c'est fragilisant ». La Cour de cassation vient pourtant de lui donner raison dans la procédure qui l'oppose depuis une dizaine d'années à la société Satma, une filiale de Pechiney nichée à Goncelin, dans l'Isère. Cett
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant