C'est l'opportunité pour des jeunes de 21 à 30 ans d'accomplir une mission de deux ans au service des pays en voie de développement. L'Association française des volontaires du progrès travaille avec les collectivités territoriales, la Banque mondiale ou encore le Syndicat des eaux d'Ile-de-France. Tous ces prescripteurs font appel aux volontaires pour prendre en charge des programmes de jumelage et réaliser des projets en faveur des populations du Sud.

Ce sont des bénévoles. Contrairement aux volontaires en entreprise (ex-coopérants du service national, NDLR), ils ne touchent pas de salaire mais une indemnité de subsistance de 3 500 francs (533 euros) que leur verse le ministère des Affaires étrangères. Cette année, 350 volontaires du progrès travaillent sur 310 projets de développement. 90 % d'entre eux ont un diplôme de niveau bac + 5 et plus. Nous avons une majorité de scientifiques et d'ingénieurs dans des domaines comme l'agronomie et l'hydraulique. Notre ambition est aussi d'attirer des jeunes techniciens. Mais les institutions qui financent les projets imposent souvent le recrutement de volontaires très diplômés pour garantir le succès des missions.

Ils mettent en moyenne six mois pour décrocher un poste. Dès leur retour, ils suivent une formation d'une semaine qui les aide à traduire leur expérience en termes de compétences. Nous avons travaillé avec le DRH d'une grande radio pour identifier les compétences et les acquis développés par les volontaires et nous doter d'outils de communication afin de promouvoir le volontariat auprès des responsables RH.