LES ANCIENS DU HAVRE N'ONT PAS SOMBRÉ AVEC LE CHANTIER NAVAL
Enquête | publié le : 01.01.2002
| Marc Landré
Un plan social béton, des chèques rondelets, un reclassement au long cours, l'État et les partenaires locaux mobilisés : deux ans et demi après la fermeture des chantiers du Havre, la quasi-totalité des 1 000 salariés ont retrouvé du travail.
Le naufrage redouté n'a pas eu lieu.
C'était il y a deux ans et demi, mais Paul Guérard, heureux propriétaire du Saint Arnoult, un bar-tabac-restaurant situé dans une petite ville de Seine-Maritime, s'en souvient comme si c'était hier. « Je ne pensais pas qu'on en arriverait à la fermeture de l'entreprise. On garde
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