D'abord outil de communication sur les RH, le progiciel permet aussi de gérer, en ligne, la formation et l'emploi dans l'entreprise.
Lorsqu'un salarié de la webagency Integra saisit ses jours d'absence ou de congé sur l'intranet, ce n'est pas seulement pour en informer le service du personnel. Tous ses collaborateurs peuvent également, à toutes fins utiles, visualiser son nouveau planning. C'est l'une des 80 fonctionnalités offertes par le progiciel WeRH, développé par l'éditeur Amalthis, et adopté par Integra en début d'année. « Nous avons greffé cet outil sur l'intranet existant, explique Claire Daguenet, chargée d'études en ressources humaines. L'objectif était d'accroître la communication interne tout en réduisant les supports papier. » Au menu du nouveau portail RH : des espaces « Communication » (pour la direction et le comité d'entreprise), « Emploi » (décortiquer son bulletin de paie ou consulter l'accord 35 heures, par exemple) et « Avantages » (les accords d'intéressement ou les modalités de remboursement de la mutuelle, notamment).
Pour l'heure, WeRH reste chez Integra un outil de communication, car il ne permet pas encore véritablement une gestion via l'intranet : la diffusion des offres d'emploi internes ne permet pas encore de postuler en ligne, mais le projet est à l'étude. Côté formation, l'entreprise avance également à petits pas : « Même si l'outil le permet, nous n'autorisons pas les salariés à s'inscrire en ligne, ajoute Claire Daguenet. Ils doivent obligatoirement passer par leur responsable de formation. » Car les entreprises n'ont pas toutes la même maturité ni les mêmes attentes, face à l'utilisation de l'intranet pour les RH. « Notre outil est souple, il peut intégrer seulement, et progressivement, les fonctionnalités qui les intéressent », observe Jacques Lebahann, directeur général d'Amalthis.
Le coût raisonnable du progiciel est un argument supplémentaire (licence de 400 francs par salarié, tarif dégressif). Le chimiste BASF, le Réseau de transfert d'électricité (entité au sein d'EDF) et le conseil général de l'Eure l'ont déjà adopté. Et, à l'heure de l'ERM (gestion de la relation employés), il est sans doute appelé à se développer.