Accorder ou donner sa confiance constitue « la clé du vivre ensemble en entreprise » affirment d’emblée les auteurs de cet ouvrage qui travaillent comme coachs de managers et de dirigeants. Elle est aussi source de performance car elle dote de « super-pouvoirs » les organisations et les managers qui en font une vertu cardinale dans leur vie professionnelle. De fait, la confiance permet de gagner du temps, de se débarrasser de processus rigides et de précautions juridiques superflues puisqu’elle fait le pari de la compétence, de la bonne foi et de l’engagement de son entourage professionnel et de ses partenaires. La confiance en soi est nécessaire pour être en mesure de se fier aux autres, apprend-on dans le premier chapitre. La construction d’un système managérial fondé sur la confiance implique d’accorder de l’autonomie, de développer des relations positives, facilitant cohésion et synergie. Chacun trouvera sa porte d’entrée dans cet ouvrage en fonction de là où il en est par rapport à la confiance, mais aussi par rapport à ses besoins compte tenu des situations auxquelles il est confronté.

« Salariés, employeurs et professionnels de la santé au travail rencontrent bien des difficultés pour parvenir à parler les uns avec les autres, sans doute parce que leurs buts ne sont pas les mêmes », constatent, lucides, les auteurs travaillant en tant que professionnels de la santé au travail. Rien de tout cela ne s’emboîte parfaitement et, dans ces conditions, la santé de ces derniers est souvent négligée, à commencer par les intéressés eux-mêmes. Là où un médecin du travail aurait tendance à vouloir supprimer le risque, le salarié peut, par exemple, voir la potentielle suppression d’une prime de risque ou de pénibilité qui participe de l’équilibre de son budget personnel… Un ouvrage alerte, bien documenté, fondé sur de multiples exemples et études critiques du caractère pathogène de certaines méthodes de management…