Qu’elle soit française ou européenne, l’extrême-droite met de plus en plus en avant son volet social afin de séduire les classes populaires. Pourtant, les différents partis nationalistes demeurent arc-boutés sur leurs fondamentaux anti-syndicaux comme le montre l’enquête L’extrême-droite européenne contre les travailleurs1 publiée en mars par l’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès. Entretien avec l’un de ses auteurs, Alain Olive.
Pourquoi avoir réalisé cette enquête ?Alain Olive : Pour deux raisons. La première, c’est qu’à la Fondation Jean-Jaurès, nous prenons très au sérieux la montée de Marine Le Pen et du Rassemblement national qui furent déjà au second tour de la présidentielle 2017. Or, autant les p
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