« En quatre mois, on peut en finir avec les fraudes au CPF ». C’est le leitmotiv qui anime #CPFforGood, un collectif d’acteurs de la formation qui ambitionnent de faire cesser les démarchages abusifs et les arnaques au CPF. Outre le côté pénible pour l’usager de se voir inondé d’appels et de textos plus ou moins mensongers par des plateformes d’appels, cette pratique de harcèlement commercial met aussi le business en danger. « L’écosystème de la formation risque de s’écrouler à cause des arnaques. La confiance des clients commence à se perdre », avertit Guillaume Le Dieu de Ville, co-fondateur de l’organisme d’enseignement des langues Lingueo et à l’initiative du collectif avec son associé Arnaud Portanelli. Leur stratégie : mobiliser les organismes certificateurs – ceux qui inscrivent les prestataires de formation sur l’appli MonCompteFormation – de refuser de référencer, voire de dé-référencer, ceux qui se livrent à de telles pratiques. Pas si difficile qu’il n’y paraît, selon eux. « L’essentiel des arnaques au CPF se concentre sur quelques domaines de formation, la bureautique et les langues. On n’y compte que vingt-deux certificateurs ». Le pari est lancé, rendez-vous dans quatre mois.