Comment aborder l’après-crise pour que l’entreprise puisse survivre face à une concurrence plus âpre ? Quelle est la place des managers dans les transformations que nous vivons ? Comment manager les salariés qui ont pris de nouvelles habitudes professionnelles ? Gérer les relations avec ceux qui ont subi un stress important, qui n’ont pas de vision claire de leur avenir ? Telles sont les questions que les managers sont amenés à se poser en cette période qui oscille entre rebonds pandémiques et de yoyos économiques, et qu’aborde ce livre. Pour y répondre, l’auteur propose de tirer des enseignements des crises du passé et d’établir des projections pour envisager les hypothèses les plus réalistes « en tenant compte des évolutions économiques qui étaient connues avant la crise sanitaire et qui sont toujours d’actualité ». Enfin l’ouvrage propose des manières d’agir pour les dirigeants d’entreprises et managers afin de faire face aux problématiques posées par la gestion des crises.

Suite à des changements majeurs, la transmission du travail semble bien souvent en panne aujourd’hui au point d’affecter sa qualité, la santé des travailleurs et la vitalité des collectifs de travail. Il n’en n’a pas toujours été ainsi apprend-on dans cet ouvrage collectif qui porte un regard croisé sur ce sujet dans une perspective pluridisciplinaire. La transmission demeure indispensable pour créer, innover mais demeure associée à des « allants de soi » que les auteurs s’attachent à déconstruire. Trop souvent, le sens commun réduit la transmission au transfert qu’opère un « sachant » à l’attention d’un « apprenant ». Elle impliquerait forcément un « ancien » et un nouveau, un expérimenté et un néophyte, caractérisés par la disparité de leur dotation en savoir professionnel, souvent aussi par leurs âges (senior et jeune) et engagés dans une relation unilatérale entre donateur et donataire. En fait, la transmission en milieu de travail est bien plus riche et complexe que cela. Elle se nourrit de la diversité des parcours des uns et des autres, de l’hétérogénéité des âges, des anciennetés, des expériences. Preuve en est, en entreprise ce sont parfois les jeunes « digital natives » qui transmettent leur savoir numérique à des anciens.