Dans son allocution de novembre dernier, Emmanuel Macron a estimé que les conditions n’étaient pas réunies pour relancer la réforme des retraites avec un système universel fondé sur l’acquisition de points. Un changement de braquet puisqu’à l’origine, dans le projet initial porté par Jean-Paul Delevoye de 2017 à 2019 et enterré depuis par la crise Covid, c’est justement un système « à points » acquis tout au long de la vie qui devait se substituer à l’actuel, basé sur le nombre de trimestres de cotisations et le salaire de référence. Un leitmotiv animait la réforme : « Un euro cotisé devra aboutir au même montant de pension, qu’importe le statut ou le métier ». Mais aujourd’hui que la réforme semble renvoyée à une date ultérieure, une question se pose
Bruno Chrétien Président de Factorielles et fondateur de l’Institut de la Protection SocialeLa retraite à points présente certains avantages : elle est plus simple à gérer et donne aux cotisants une vision plus claire de ce qu’ils vont percevoir. Mais elle ne règle pas pour autan
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