Anthony Streicher rempile pour trois ans à la tête de l’association GSC, le régime d’assurance perte d’emploi des chefs d’entreprise, une structure pilotée par le Medef, la CPME et l’U2P. Cet autodidacte, qui n’a jamais achevé le cursus en sciences de la matière à l’Université Pierre-et-Marie-Curie qu’il avait commencé en 1994, a entamé sa carrière comme responsable commercial chez Hertz Sopres, avant de rejoindre le groupe Loxam, spécialisé dans la location de matériel aux professionnels du BTP, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat – en fondant HA+PME, une société de mutualisation des achats pour les petites et moyennes entreprises – et dans le militantisme patronal au sein du Medef des Yvelines. Critique sur plusieurs points du projet de loi « indépendants » porté par Alain Griset, notamment l’assouplissement de l’éligibilité à l’accès à l’allocation de travailleur indépendant (ATI) qui, selon lui, manque son but en ne ciblant que les micro-entrepreneurs, Anthony Streicher milite surtout pour une meilleure information des free-lances sur leurs droits.