Dévalorisés, astreignants, mal payés, les métiers de la sécurité privée font fuir les candidats. Pour faire baisser le turnover, les deux leaders du marché français améliorent la gestion des horaires, 35 heures obligent, investissent dans la formation et font appel à de véritables managers. Mais, malgré les primes, les rémunérations ne suivent pas.
Le rituel est immuable : à 19 heures tapantes, dans la France entière, les agents de sécurité de Securitas, reconnaissables à leur écusson avec trois points rouges, et ceux d'EuroGuard, arborant sur leur uniforme une bannière étoilée, prennent position dans les centrales nucléair
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