Le constructeur automobile veut « contribuer à la formation des futurs managers d'entreprises multiculturelles ». Pour cela, il investit dans une fondation dotée d'un budget de 15 millions d'euros (environ 100 millions de francs) sur cinq ans, chargée de financer le complément de formation de plusieurs dizaines de jeunes diplômés étrangers, dont 50 dès 2002. Vingt-deux Japonais devraient commencer leur cursus de quinze à dix-sept mois par une « immersion culturelle en Europe » (cours de français, de culture et de civilisation, voyage d'un mois en France, Espagne et Allemagne…), avant d'intégrer une université française. La fondation vient de signer des accords de partenariat avec huit universités japonaises, les quatre universités bordelaises et les trois strasbourgeoises.

La première « grande école du Net » ouvrira à la rentrée 2001, sous la forme d'un groupement d'intérêt économique (GIE). Y participent le Groupe des écoles de télécommunications (GET), les quatre universités de l'académie d'Aix-Marseille et des entreprises. Elle sera accessible aux bac + 3. Une seconde école du même genre est prévue à Bourges.

Après Nantes, la filiale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment ouvre un deuxième centre de formation à Arles. Il devrait accueillir 3 000 stagiaires par an. Un investissement de 3 millions de francs nécessaire pour « adapter la capacité de formation du groupe à ses effectifs » – avec 2 000 emplois créés l'an dernier, Point P dépasse aujourd'hui les 15 000 salariés – et pour proposer de nouvelles formations liées aux obligations légales et aux nouvelles technologies (sécurité, e-business, etc.).

L'école de commerce de Clermont-Ferrand quitte le giron de la Chambre régionale de commerce et d'industrie (CRCI) d'Auvergne pour rejoindre celui de la CCI de Clermont-Ferrand-Issoire. C'était la seule ESC à dépendre d'une chambre régionale. Objectif de ce changement de tutelle : mieux ancrer l'école dans son environnement économique local. La CCI s'engage sur la mise en œuvre d'un plan de développement de cinq ans – avec un apport de ressources financières nouvelles de l'ordre de 5 millions de francs par an pour, entre autres, passer le cap des 1 000 élèves (contre 700 aujourd'hui).

Traditionnellement, les diplômes d'études approfondies (DEA) forment des futurs enseignants-chercheurs. L'université de Dauphine parie sur un autre débouché pour les étudiants de ces 3^e cycles : les entreprises. Elle a signé avec la société de conseil Aston un partenariat pour son DEA E-Management. L'entreprise s'engage à accueillir trois stagiaires de cette première promotion, à participer à la formation, à verser une partie de sa taxe d'apprentissage à l'université, et prévoit, à terme, d'embaucher des diplômés.