Alain Supiot dénonce l’abdication d’une société régie par les lois face à la montée en puissance du dogme néolibéral et prône la création d’un statut du travail.
Votre ouvrage « La gouvernance par les nombres »1, publié en 2015, vient d’être réédité en format poche. Quelle thèse y développez-vous ?Alain Supiot : À partir du xixe siècle, s’est progressivement imposée une conception quantifiée et mesurable des sociétés humaines. L’idéal nor
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