Envie de savoir à quoi ressemblera le futur ? D’anticiper les effets de la robotisation sur nos modes de vie et sur nos postes de travail ? Alors, partez pour Seattle et pénétrez dans le Amazon Go Grocery, le premier supermarché sans caisses ni caissiers du géant de la distribution, qui a ouvert ses portes le 25 février dernier. À l’intérieur du magasin, le client s’identifie grâce à une application, avant que des caméras aériennes, dotées d’un système de vision numérique et de géolocalisation, suivent ses mouvements ainsi que les déplacements des produits, des rayons jusqu’à son chariot. À la fin de ses courses, le passage en caisse est remplacé par un bip sur son téléphone, attestant que la facture correspondant à ses emplettes a bien été envoyée sur son 06. Mais on vous rassure : il y a encore deux ou trois employés dans cet hypermarché du futur. Dont la tâche consiste exclusivement à vérifier la carte d’identité des clients souhaitant acheter de l’alcool.

I. S.

Source : Courrier International.

Comme la France, l’Angleterre est confrontée depuis quelques années à une fonte des effectifs syndicaux traditionnels… mais aussi à l’essor de nouvelles organisations syndicales telles que l’United Voice of the World – créée en 2014 et déjà présente dans une vingtaine d’entreprises – et l’Independent Workers Union of Great Britain, qui compte presque 5 000 adhérents. Si la première recrute principalement dans la masse des travailleurs migrants précaires, la deuxième a fait son trou en parvenant à fédérer livreurs et autres chauffeurs de plateforme. Ces jeunes organisations, plus agiles et offensives que leurs vieilles grandes sœurs, se sont fait connaître en multipliant les actions « coup de poing » et autres occupations festives au long cours. Alors que les emplois précaires se multiplient en Angleterre, ces jeunes pousses de la vie syndicale semblent avoir de beaux jours devant elles.

I. S.