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Être parent : quelles conséquences sur l’emploi ?

Actu | Repères | publié le : 01.04.2020 |

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Être parent : quelles conséquences sur l’emploi ?

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Les temps de soins ne sont pas partagés équitablement

La parentalité modifie l’emploi du temps des hommes et des femmes, mais surtout des femmes. Concernant les soins au bébé, d’après l’enquête ELFE 2014, « plus des deux tiers des mères, quelle que soit leur situation vis-à-vis de l’activité professionnelle, assurent à titre principal les tâches de soins directs : change, toilette, repas, réactions aux pleurs y compris la nuit, visites médicales », indique Fabienne Berton dans une étude de 2015. Les seules tâches déclarées comme plus équitablement partagées (entre 34 et 45 % des réponses des mères et entre 45 et 56 % des réponses des pères) sont celles qui empiètent moins sur les horaires de travail : le coucher et les promenades. Cette inégalité s’ajouterait à celle des tâches ménagères.

La réduction du temps de travail est le principal impact

Une majorité de mères (55 %) et de pères (77 %) en emploi âgés de 25 à 49 ans déclarent que les responsabilités familiales n’entraînent pas de conséquences sur leur travail, rapporte l’Insee le 6 mars dernier. Mais, en d’autres termes, 45 % des mères perçoivent des conséquences, soit près de deux fois plus que les pères (23 %). Parmi elles, 16 % déclarent une réduction de leur temps de travail, contre 3 % pour les hommes. Toutefois, seulement 1 % des parents déclarent accomplir des tâches professionnelles moins exigeantes.

Concilier sa vie professionnelle et sa vie familiale

Les hommes déclarent presque autant que les femmes rencontrer des difficultés pour concilier travail et responsabilités familiales (respectivement 59 % et 63 %), indique l’Insee le 6 mars dernier.

> Les difficultés les plus citées concernent le temps (41 % de l’ensemble), « qu’il s’agisse de la durée des journées de travail, des horaires imprévisibles, fluctuants ou décalés, ou encore des trajets domicile-travail. Le manque de compréhension de l’employeur ou des collègues est en revanche très peu mis en avant (3 %) ».

> Les difficultés sont plus marquées lorsque les enfants sont jeunes, « même si la question ne disparaît pas lorsque les enfants sont plus grands : 66 % des salariés ressentent de telles difficultés lorsqu’ils ont au moins un enfant de moins de 3 ans, contre 54 % lorsque tous les enfants ont plus de 10 ans ».

> Les cadres, quel que soit leur genre, sont ceux qui déclarent le plus souvent des difficultés de conciliation entre vies familiale et professionnelle : 73 % sont dans ce cas, contre 63 % pour les professions intermédiaires, 58 % pour les employés et 53 % pour les ouvriers.

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En minutes, le temps moyen consacré chaque jour aux activités parentales par les femmes, contre 41 minutes pour les hommes, indique l’Insee.