Et si la liberté d’entreprendre s’arrêtait là où commence la protection de l’environnement ? L’idée n’est plus utopique depuis que le Conseil constitutionnel, saisi par un groupe d’entreprises sur la constitutionnalité de la loi Agriculture et Alimentation – qui interdit, depuis 2019, l’exportation de pesticides en Europe – a estimé que « la protection de l’environnement, patrimoine commun des êtres humains, constitue un objectif de valeur constitutionnelle ». Qui prime en l’espèce sur la liberté d’entreprendre. Et 1-0, enfin, pour la planète !

Y aura-t-il encore des salariés à Noël prochain ? À en croire les chiffres relatifs à la création d’entreprises en 2019… il y en a déjà de moins en moins. Ainsi, l’essor des immatriculations comme auto-entrepreneur a encore crû de 25 % l’an dernier, tandis que, toutes structures confondues, la soif d’entreprendre s’est emparée de 815 000 Français. 38 % d’entre eux avaient moins de 30 ans.

Et c’est qui les européens les plus paritaires ? Et bien c’est nous ! Nous, les Français, qui raflons sept des dix premières places du classement établi par l’association European Women on Boards, qui compare le pourcentage de femmes dans les conseils d’administration de 600 grandes entreprises de l’Union européenne. Avec une moyenne comprise entre 43 et 52 % de femmes, nos stars de la parité locale s’appellent Kering, Sodexo, Iliad, Accor, Gecina, L’Oréal et Suez environnement.

Si la robotisation menace la survie de nombreux emplois, notre monde moderne en crée aussi… Avec des noms abscons. L’an dernier, les plus populaires furent le photogrammètre – un cartographe doublé d’un pilote de drone – le scrum master – un expert en agilité – le BIM manager – un chef de projet BTP spécialiste de la 3D – et, enfin, le bid manager. Ce dernier est une sorte de commissaire-priseur 2.0 qui gère l’achat, aux enchères, de mots-clés de référencement sur le Web. So disruptif !