Pas de congés payés ni d'indemnités de chômage, mais dix heures de travail par jour à enchaîner les courses pour payer la redevance : voilà le tribut des taxis locataires parisiens qui n'ont ni les avantages des salariés ni ceux des artisans. En reconnaissant leur lien salarial, la Cour de cassation jette un pavé dans la mare.
Alain Jancou est un avocat tenace. De ceux qui ne lâchent jamais l'affaire. Depuis cinq ans, il plaide devant les tribunaux la cause des taxis locataires. Le scénario est ficelé d'avance. Les prud'hommes ne sont pas compétents pour juger un litige concernant un contrat de locatio
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant