Plus de 80 % des étudiants de première année de Sciences po sont issus de classes sociales supérieures. Pour diversifier leur origine sociale, l'IEP vient de signer une convention avec sept lycées en ZEP ou zone sensible, applicable dès la rentrée 2001. L'objectif : recruter, chaque année, une soixantaine de jeunes issus de ces lycées. L'IEP crée pour eux une voie d'accès spécifique : ils passeront l'épreuve d'admissibilité dans leur établissement et celle d'admission – un entretien – à Sciences po. Ces lycéens ne seront pas les seuls à échapper au sacro-saint concours : les bacheliers ayant décroché une mention très bien et les étudiants étrangers en sont déjà dispensés.
Le Cnam et l'Aéroclub de France s'allient pour proposer des formations qualifiantes et diplômantes dans les métiers du transport aérien, de l'industrie aéronautique et du tourisme. Dès le 30 avril s'ouvrent des préparations au certificat du brevet de pilote de ligne et au certificat sécurité sauvetage destiné aux futurs stewards et hôtesses. À terme, les formations prépareront à la partie théorique des métiers de pilote de ligne (+ 450 emplois par an prévus dans les cinq prochaines années), hôtesse et steward (+ 1 500 emplois par an), technicien d'escale et services aéroportuaires (+ 1 200 emplois par an), technicien supérieur en maintenance aéronautique (+ 1 200 emplois par an).
En 2000, l'Afpa a accueilli 145 259 stagiaires en formation professionnelle, dont seulement 40 869 femmes. Pour promouvoir l'égalité d'accès à ses formations qualifiantes entre les femmes et les hommes, l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes s'est lancée dans un vaste plan sur six ans. Dès la mi-2001, l'Afpa espère accueillir 50 % de femmes dans son dispositif « Service d'appui à l'élaboration d'un projet de formation ». Elles représentaient 35,1 % des effectifs en 1999 et 40,7 % en 2000.
Le cabinet-conseil Valoris vient d'inaugurer son école interne baptisée Valoris Academy, implantée à Anvers, en Belgique, pour souligner « la dimension européenne du cabinet ». Le centre démarre avec deux formations (sur les méthodes de travail, les NTIC et le management). Il se veut aussi le lieu de création et de transmission de la culture de l'entreprise. Depuis trois ans, le cabinet s'est en effet surtout développé par croissance externe.
Maison Phénix investit 5 millions de francs par an dans la formation de ses futures recrues. En 2000, une centaine de personnes de 20 à 35 ans ont intégré son école de vente pour décrocher un certificat « maison » d'aptitude au montage de maison. Presque tous ont bénéficié ensuite d'un CDI. Le leader de la maison individuelle compte maintenant créer une formation au second œuvre.
