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Actu | Ailleurs | publié le : 01.02.2020 |

Congés paternité et maternité : feu vert au cumul

Le parent d’un enfant élevé par un couple du même sexe peut parfaitement bénéficier d’un congé paternité… puis d’un congé maternité, à condition que le deuxième parent n’ait pas fait usage de ce droit. Ainsi en a décidé un tribunal madrilène en seconde instance, alors que l’Institut national de la Sécurité sociale espagnole avait, dans un premier temps, débouté le plaignant de sa demande. En l’espèce le parent de l’enfant né d’une GPA – une pratique pourtant interdite en Espagne – s’était d’abord vu dénier le droit à un congé maternité, au motif qu’il n’était pas la mère mais le père de l’enfant. Il s’est donc contenté dans un premier temps d’un congé paternité et vient d’obtenir le droit de bénéficier d’un congé maternité, correspondant au reliquat de jours à sa disposition, une fois déduits ceux déjà pris en tant que père. Cette décision de justice, qui fait fi du sexe des parents, est la première à être motivée au nom du droit du nouveau-né à recevoir des soins… quel que soit le genre de celui qui les lui prodigue.

I. S.

Source : El Pais.

L’immigration au secours de la main-d’œuvre ?

Le 1er mars prochain, la loi sur l’immigration qualifiée entrera en vigueur en Allemagne. Assouplissant les conditions juridiques permettant d’immigrer chez notre voisin d’outre-Rhin et élargissant le spectre des professionnels concernés – en s’ouvrant aux plus qualifiés d’entre eux –, elle a vocation à relever un défi de taille. Ou comment permettre au deuxième pays le plus vieillissant au monde (après le Japon) de combler ses besoins croissants en main-d’œuvre ? Selon la dernière enquête de la chambre de commerce et d’industrie allemande (DIHK), 56 % des entreprises décrivent la pénurie de travailleurs qualifiés comme leur plus grand risque commercial. Dans l’Allemagne d’aujourd’hui, il faut déjà 125 jours pour pourvoir un emploi, contre 61 il y a à peine dix ans. Et la tendance ne risque pas de s’inverser, puisque 5 millions d’Allemands supplémentaires sont censés quitter le marché du travail d’ici à 2035.

I. S.