Il aura fallu quatre ans à l’Espagne, sortie de la crise en 2014, pour faire bénéficier ses travailleurs de la reprise : en 2018, le salaire brut moyen a en effet augmenté de 2,9 %, pour atteindre 1 944 euros mensuels. Les premiers bénéficiaires de cette hausse ont été les salariés au Smic, dont le montant est désormais de 1 050 euros… soit les deux tiers de la somme en France.
Le travail au noir n’en finit pas de battre des records au Brésil. En hausse constante depuis 2012, l’économie informelle fait aujourd’hui (mal) vivre 41,4 % des actifs. Alors que le pays comptait 78 000 vendeurs ambulants en 2015, une armée de 500 000 travailleurs à la sauvette hante désormais les rues de ce pays ravagé par les inégalités.
On ne chôme pas au Portugal. Dans ce pays, qui compte seulement 6,6 % de personnes privées d’emploi (contre 17 %, six ans plus tôt), on travaille en moyenne 39,5 heures par semaine. Ce qui représente trois heures hebdomadaires en plus par rapport à la moyenne constatée en zone euro.
En Inde, on dort très souvent sur son lieu de travail. Et on y meurt aussi, comme l’a rappelé l’incendie d’une usine, à New Delhi, au début du mois de décembre. La plupart des ouvriers décédés dormaient au moment où le feu s’est déclenché.