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Le journal des RH

Les start-up misent sur l’engagement

Le journal des RH | management | publié le : 01.12.2019 | Adeline Farge

Les start-up en hypercroissance partagent leurs pratiques pour doper l’engagement des salariés.

L’engagement est un enjeu majeur pour les start-up en hypercroissance. Si le développement des compétences et les perspectives de carrière sont des boosters, un recrutement bâclé peut nuire avant même les premiers pas de la recrue en interne. Lors d’une conférence intitulée « L’engagement des collaborateurs : moteur de l’hypercroissance », organisée par Innovorder, des start-up ont partagé leurs bonnes pratiques : répondre aux candidatures, communiquer en amont sur le processus, adresser des feedbacks, présenter l’entreprise en toute transparence, investir dans le recrutement jusqu’au plus haut niveau… « Pour susciter l’engagement dès le recrutement, il faut donner le plus de contexte possible sur le poste, sur la mission et sur la culture. Les candidats ont d’autres opportunités. Avant de faire un choix, ils doivent s’assurer qu’ils s’épanouiront dans leur travail », insiste Jérôme Varnier, cofondateur d’Innovorder. Gare aux désillusions si la réalité ne correspond pas à ce qui a été vendu. Soigner l’onboarding permet d’instaurer des relations de confiance. Pour cela, Welcome to the jungle a concocté un programme d’un mois, avec deux semaines consacrées à la découverte des métiers, à l’immersion dans les équipes et aux rencontres avec les chefs de pôle, puis deux autres dédiées à l’apprentissage des techniques du métier. « Les efforts ne doivent pas s’arrêter à la signature du contrat. Si on néglige l’intégration, on risque de créer un contre-engagement. En revanche, si on y investit du temps et de l’énergie, quel que soit le niveau hiérarchique, cela va créer de la loyauté et de la reconnaissance chez le collaborateur », explique Camille Fauran, responsable des opérations de Welcome to the Jungle. Un pilier de l’engagement reste la fierté d’appartenance et l’adéquation entre les valeurs du salarié et la vision de l’entreprise. Pour éviter que sa volonté de changer les modes de consommation s’arrête devant sa porte, Back Market privilégie le circuit court et les recycleries. « Pour être engagés, les salariés doivent comprendre le sens de leurs missions et être convaincus qu’elles auront un impact positif sur le monde », estime Pierre Mottais, le culture manager. Dernière piste explorée par le leader du reconditionné : souder les équipes et garantir la bonne ambiance au bureau grâce à des réunions en visioconférence, des activités sportives et des ateliers « do it yourself ».

Auteur

  • Adeline Farge