Près d’un salarié français sur deux considère les pratiques addictives comme fréquentes dans son milieu professionnel. Ces résultats témoignent d’une trop faible prise en compte par les entreprises de ce risque comme un sujet de santé, de sécurité et de prévention prioritaire. En cas de problèmes liés à une addiction, les salariés du secteur privé solliciteraient en premier les proches du collègue concerné ; ceux du secteur public, la médecine du travail. À noter qu’un tiers des salariés d’organisations de plus de 1 000 salariés feraient appel au service prévention santé-sécurité. Enfin, plus de sept salariés sur dix jugent efficaces la mise en place d’une politique globale dans l’entreprise et l’intervention d’un consultant externe expert en addictologie.

La part des salariés démunis et mal informés sur la manière d’aborder le sujet des addictions au travail.

Source : étude pour GAE Conseil, Rencontres de l’Addictologie.