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Actu | Ailleurs | publié le : 01.12.2019 |

La ménopause bientôt dans le droit du travail ?

L’Angleterre légiféra-t-elle bientôt sur la ménopause au travail ? C’est ce que souhaitent deux députés britanniques, qui militent pour qu’un texte en ce sens soit débattu puis voté au Parlement. « Il devrait exister une législation garantissant que chaque lieu de travail dispose d’une politique adaptée à la ménopause, tout comme il existe une politique relative à la maternité », estime ainsi la députée travailliste Carolyn Harris, quand son homologue conservatrice Rachel Maclean souligne l’importance d’aménager les conditions de travail des femmes concernées, « afin de mieux gérer les effets de certains symptômes bien plus gênants que les fameuses bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes ». La chaîne de télé Channel 4 n’a pas attendu que ce projet de loi soit débattu et offre, depuis mi-octobre, des horaires plus flexibles et des espaces de travail plus frais aux salariées concernées. On estime que 80 % des femmes voient leur santé impactée par la ménopause. Et qu’un quart d’entre elles sont sujettes à de graves symptômes, telles l’anxiété et la dépression.

I. S.

Source : The Guardian

L’éthique selon Amazon…

Selon une enquête du « Wall Street Journal », l’entreprise Amazon continue à commercialiser sur son site des vêtements fabriqués dans des usines bangladaises, au mépris des conditions les plus élémentaires de sécurité. Contrairement à la plupart des grandes marques américaines, qui ont renforcé le contrôle de leurs fabricants ou de leurs sous-traitants au Bangladesh depuis le tragique effondrement du Rana Plaza, en 2013 – qui avait provoqué la mort de 1 100 personnes travaillant dans des ateliers de confection –, le géant de la distribution en ligne ne semble pas avoir retenu la leçon : on trouve sur son site des articles provenant d’usines bangladaises dont les bâtiments sont prêts à s’effondrer, les alarmes incendie hors service ou les portes coupe-feu manquantes. Le « Wall Street Journal » cite notamment le cas d’un haut, vendu 4,99 dollars sur Amazon et issu d’un atelier bangladais n’ayant pas d’alarme incendie et que les managers peuvent transformer en souricière en verrouillant les portes depuis l’extérieur.

I. S.