Entre le réchauffement climatique et la montée des inégalités sociales, les entreprises sont incitées à intégrer dans leurs activités des enjeux environnementaux et sociétaux. D’autant que les nouvelles générations, en quête de sens dans leur carrière, regardent de travers les sociétés soucieuses de leur seule rentabilité. Pour répondre aux nouveaux besoins des entreprises et accompagner le développement de l’économie sociale et solidaire, Badenoch + Clark a lancé cet été sa division dédiée aux métiers de l’engagement sociétal et de l’intérêt général. « L’urgence climatique, les évolutions législatives avec la loi Pacte et les nouvelles attentes des salariés ont donné un nouveau souffle aux démarches RSE qui pendant longtemps étaient de simples arguments marketing. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises se saisissent des sujets sociétaux et environnementaux pour repenser leur business model et leur organisation interne », explique Emmanuelle Lalé, responsable de cette division. La première ambition du cabinet de conseil, filiale d’Adecco, est d’accompagner les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les fondations, les entreprises labellisées B Corp ainsi que les organisations privées dans toutes les étapes de leur recrutement sur les métiers à impact : responsable développement durable, directeur RSE, analyste extra-financier, responsable innovation sociale, directeur de la diversité… « Les candidats expérimentés dans ces nouveaux métiers sont peu nombreux sur le marché. Les entreprises doivent donc innover dans leur recrutement en s’attachant davantage aux soft kills et aux potentiels évolutifs qu’aux compétences techniques. Notre rôle est de cibler les profils correspondant à leur ADN qui sauront se projeter sur le long terme en interne. » Deuxième vocation de cette division : aider les entreprises à créer, à structurer et à étoffer leurs fonctions RSE, développement durable et innovation sociale. « En tenant compte des enjeux et de la culture de nos clients, nous allons les conseiller dans les évolutions à prévoir dans l’organisation pour accueillir ces nouvelles fonctions, notamment pour déterminer la direction de rattachement et les responsabilités à leur confier », détaille Emmanuelle Lalé.