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Actu | Ailleurs | publié le : 01.10.2019 |

Huit mois d’attente pour les prud’hommes

On savait l’Anglais patient. Et il se doit de l’être de plus en plus quand il souhaite saisir les prud’hommes. Pour la quatrième année consécutive, les délais d’attente avant de voir sa demande traitée par les tribunaux du travail se sont allongés en Angleterre. Il faut désormais patienter 237 jours en moyenne pour voir son dossier passer devant les juges. Le tout dans un contexte où le nombre de litiges explose : + 25 % l’an dernier. Et où l’on hésite de moins en moins à porter plainte contre son employeur, car la saisine des prud’hommes, jadis payante en Angleterre, est devenue gratuite depuis 2017. En France, les recours ont quant à eux baissé de moitié en vingt ans : on en comptabilisait 120 000 en 2018 (contre 35 430 en Angleterre) ! Il faut dire que les délais d’attente (17,3 mois en 2017), et l’instauration d’une nouvelle procédure de saisine en 2016 (rendant la démarche plus complexe) ont sans doute eu raison de la patience des salariés français, plus enclins à demander une rupture conventionnelle.

I. S. Source : The Guardian.

Toujours plus de seniors au travail

En Espagne aussi, la retraite, ça sera pour plus tard. Les Ibériques sont en effet de plus en plus nombreux à continuer de travailler après l’âge légal de départ, aujourd’hui fixé à 65 ans. Au deuxième trimestre 2019, on dénombrait ainsi 156 000 seniors de 65 à 69 ans dans la population active espagnole (un chiffre en hausse de 50 % depuis 2014 !) et près de 55 000 septuagénaires stakhanovistes (contre 30 000 il y a cinq ans). Une passion pour le labeur qui s’explique en grande partie par l’inextinguible baisse du pouvoir d’achat chez notre voisin, depuis la crise de 2008. Mais aussi par une nouvelle législation qui permet depuis le début de l’année 2019 aux autoentrepreneurs de cumuler l’intégralité de leur retraite et les revenus liés à leur activité, à condition de ne pas avoir d’employés.

I. S.