Au Royaume-Uni, les travailleurs d’origine pakistanaise ou bengali gagnent en moyenne 20 % de moins que les Britanniques au visage pâle. Tel est l’un des tristes enseignements de l’étude menée par l’Office national des statistiques anglais, qui établit que les inégalités salariales liées à l’origine ethnique et à la couleur de la peau se portent à merveille outre-Manche. Alors que le salaire horaire d’un Anglais blanc s’élève en moyenne à 12,03 livres, les travailleurs originaires du Bangladesh et du Pakistan plafonnent à 9,6 (pour les premiers) et 10 livres (pour les seconds). Et cette différence de traitement ne s’explique pas exclusivement par un déficit de formation, puisque les inégalités, bien que moindres, persistent à diplôme égal. Seule bonne nouvelle : les jeunes de moins de 30 ans d’origine pakistanaise ou bengali ne gagnent « que » 3 % en moins que les Anglais blancs du même âge. Et si c’était bientôt la fin de l’époque des salaires « à la tête de l’emploi » ?
I. S.
Source : The Guardian.
Les femmes russes auront bientôt le droit d’exercer certaines des 456 professions qui leur sont officiellement interdites à l’heure actuelle. Le Gouvernement s’apprête en effet à réformer une loi, héritée du Code du travail soviétique de 1922, prohibant l’accès de la gent féminine à certains métiers, réputés dangereux pour leur santé… reproductive. À partir de 2021, date d’entrée en vigueur de la nouvelle loi, les Russes pourront donc enfin travailler comme conductrices de métro, chauffeuses de camion ou parachutistes professionnelles. Cependant, une centaine de professions leur demeureront prohibées, et seuls les hommes pourront continuer à exercer des jobs comme mineurs à ciel ouvert ou mécaniciens aéronautiques. Aujourd’hui, la Russie est classée 7e sur 144 pays en matière d’égalité salariale, selon une étude du Forum économique international. Et on estime que les femmes russes gagnent en moyenne 28 % de moins que les hommes
I. S.