Comment communiquer quand on est manager ? Comment faire passer les messages entre la raison des objectifs et les sentiments portés aux personnes ? Tâche ardue. Bien souvent, on utilise certaines formules vides de sens. Pourtant, le rôle de décideur impose un discours clair. Mais où trouver les mots justes ? Dans un dictionnaire. Les mots proposés dans ce livre correspondent aux questions posées par les managers. Ils sont révélateurs des problématiques et des attentes de tous ceux qui animent des équipes sur le terrain. L’éditeur et l’auteur ont pensé l’ouvrage comme un « accélérateur de réflexion et d’action ». C’est-à-dire qu’au-delà de la définition, l’ouvrage est un outil pour aiguiser la pensée des managers sur le terrain. Que le lecteur ait un besoin urgent de pistes d’action ou qu’il soit simplement curieux, il fait bon revisiter l’intégralité du lexique du management : de l’« éthique » à la « performance », en passant par la « vision » d’entreprise.

On parle beaucoup du pouvoir de l’intelligence, mais jamais – ou alors rarement – de celui des cons. Des cons réels. Ceux que l’on croise au quotidien, dans les transports, au bureau… L’ouvrage est bien plus drôle à lire qu’un essai de philosophie. Les pointes d’humour sont nombreuses : « Il s’agit d’une notion tellement relative qu’il n’a échappé à personne qu’on est toujours le con ou la conne de quelqu’un (…). » L’auteur, Maxime Rovere, est très sérieux. Il a enseigné à l’École normale supérieure de Lyon, puis à l’université PUC de Rio de Janeiro. Écrivain et historien de la philosophie, il est notamment l’auteur du « Clan Spinoza ». « Comment on tombe dans le filet des cons », « Comment se remettre de sa stupeur », « Comment l’impuissance engendre le devoir » constituent les chapitres les plus sages et bienveillants. Que ceux qui aiment les ouvrages pratico-pratiques passent leur chemin. Ce livre propose une nouvelle éthique pour penser et soigner ce fléau de notre temps, maladie du collectif et poison de nos vies individuelles.