Selon un récent rapport de l’OCDE, l’Espagne est aujourd’hui le quatrième pays le plus inégalitaire d’Europe, et, juste après la Bulgarie, celui où les écarts de revenus entre les riches et les pauvres se sont le plus aggravés au cours des dernières années. Alors que les classes les plus aisées disposaient de ressources 9,7 supérieures à celles des plus défavorisées en 2008, elles étaient, en 2017, près de 13 fois plus riches que les plus pauvres. Les premières victimes de cette croissance des inégalités sur le sol espagnol sont les femmes. Ainsi, près des deux tiers des personnes travaillant à temps partiel contraint sont de sexe féminin en Espagne. Les femmes représentent aussi 78 % des bénéficiaires du minimum retraite mensuel, qui s’élève chez nos voisins à la modique somme de 380 euros. Si l’Espagne est enfin sortie de la crise qui l’a si durement frappée en 2008, les inégalités semblent s’être enracinées dans le pays. Alors que le nombre de millionnaires a encore augmenté de 4 % l’an dernier, 13 % des actifs espagnols vivent désormais sous le seuil de pauvreté.
I. S.
Source : El Pais.
La Chine a besoin de talents ! Et elle a même un plan pour les attirer, comme l’atteste le programme « 1 000 talents », concocté par le Gouvernement chinois à l’attention des meilleurs scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs mondiaux. Longtemps victime de la fuite de ses cerveaux locaux, notamment vers les États-Unis, la Chine est en effet prête à mettre le paquet pour attirer la crème de la crème sur son sol, puisqu’elle offrira une prime de bienvenue d’un montant équivalent à 130 000 euros à chacun des talents qu’elle sera parvenue à attirer ! Ce chèque sera éventuellement agrémenté d’une bourse de recherche pouvant atteindre cinq fois cette somme. L’État chinois s’engage également à prendre en charge les frais de déménagement, d’assurance, de loyer et même de scolarité des enfants des talents qui seront tentés par l’expérience.
I. S.
