Les cinéastes français ne se bousculent pas pour filmer le monde du travail. Et lorsqu'ils l'évoquent, c'est souvent pour en donner une vision désespérée. La nouvelle vague n'échappe pas à la règle, qu'il s'agisse de Robert Guédiguian ou de Cédric Klapisch.
La lueur rouge des braseros, des torches et des mots des cheminots. Dans l'épaisseur noire d'une nuit de décembre, la caméra cherche les ombres et les lumières sur des visages. Ceux de grévistes et de non-grévistes. Nous sommes au cœur du conflit social de l'hiver 1995. Mais ce f
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