Et si le départ à la retraite des baby-boomers nés dans l'immédiate après-guerre avait un effet positif, celui de libérer massivement des postes de travail ? C'est la thèse que défend Jean Boissonnat, en pariant sur des pénuries de main-d'œuvre et sur un chômage résiduel de 4 à 5 % avant la fin de la prochaine décennie. Que faut-il penser de cette heureuse prédiction ? La réponse de trois experts.
« C'est l'évolution de l'activité qui déterminera l'emploi, plus que le niveau de l'offre de travail »
OLIVIER MARCHAND Statisticien économiste
Les évolutions démographiques passées ou en cours en France ont des conséquences assez faciles à prévoir sur l'offre de travail : ré
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