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Actu | Ailleurs | publié le : 01.02.2019 |

Un salaire minimum… d’esclave ?

Il n’y a pas qu’au Mexique que le 1er janvier rime avec smic : l’Afrique du Sud a également décidé d’instaurer, pour la première fois de son histoire, un salaire minimum, qui est entré en vigueur en ce tout début d’année 2019. Cette nouveauté, qui devrait bénéficier à quelque 6 millions de travailleurs, est loin de faire l’unanimité : en avril dernier, le peuple sud-africain avait d’ailleurs manifesté à plusieurs reprises contre l’instauration de ce smic, au montant jugé dérisoire. Et nombreux sont les habitants de ce pays à considérer que la somme de 1,20 euro de l’heure désormais accordée aux plus précaires des travailleurs, constitue ni plus ni moins qu’un « salaire d’esclave ». Près d’un quart de siècle après la fin officielle de l’apartheid, les inégalités sont toujours aussi criantes en Afrique du Sud. Alors que le salaire mensuel médian est de 10 000 rands (environ 660 euros) au sein de la minorité blanche, il est à peine de 2 800 rands pour la population noire, qui devrait être la principale « bénéficiaire » du nouveau smic sud-africain.

I. S.

Source : Courrier international.

L’intelligence artificielle au service des syndicats

Imaginez un algorithme au service du syndicalisme : une intelligence artificielle (IA) qui permettrait d’anticiper les risques de licenciements économiques en fonction de la conjoncture, d’identifier le moment ad hoc pour ouvrir des négociations ou la date idéale pour lancer un mouvement social. Si l’idée vous paraît saugrenue, sachez qu’elle ne l’est pas pour Fredrik Söderqvist, un chercheur suédois, qui vient d’équiper le syndicat Unionen (qui compte environ 650 000 membres, soit 10 % de la population suédoise) d’un tel outil technologique. Renseignée par les informations fournies par les syndiqués, cette intelligence artificielle est, selon son créateur, une réponse possible aux nombreuses mutations qui ont bouleversé le marché du travail au cours des dix dernières années. Une façon originale de transformer l’IA – souvent synonyme de destruction d’emploi – en alliée, aussi insolite qu’efficace, des salariés.

I. S.