Selon une étude de l’Apec, 10 % des jeunes diplômés en situation d’emploi occupent un poste dans les ressources humaines. Ils ne sont que 49 % à y travailler en tant que cadres, alors que c’est le cas de 70 % des diplômés de la même génération. Les jeunes pousses des RH gagnent, à l’année, environ 3 000 euros de moins que les autres. Mais comme l’argent ne fait pas (toujours) le bonheur, ils sont plus de huit sur dix à se déclarer satisfaits de leur travail.

Le comité d’évaluation de la réforme du Code du travail a recensé les référendums organisés, depuis un an, au sein des entreprises de moins de 20 salariés. Depuis que ces employeurs disposent de cet outil, qui leur permet de s’affranchir de la loi comme des accords de branche sur de nombreux sujets, 500 textes ont été validés par une simple consultation du personnel. Et, d’après la recension effectuée, dans huit cas sur dix, le référendum portait sur le temps de travail.

Depuis le mois de décembre, la CFDT est le premier syndicat du pays. La centrale de Laurent Berger avait déjà créé la surprise en 2017, en s’arrogeant la première place sur le podium du syndicalisme privé. Les résultats des récentes élections au sein de la fonction publique ont enfoncé le clou. La CGT, qui dominait le « marché » depuis sa création en 1895, n’est donc plus le syndicat qui donne le « la » en France.

Le 30 décembre dernier, le Gouvernement a durci, par décret, les sanctions applicables aux chômeurs. Jadis suspendues pour une durée de un à trois mois maximum, les allocations des chômeurs pourront être tout simplement supprimées, en cas de refus d’une offre raisonnable d’emploi. Ce texte abroge également la référence au dernier salaire perçu, jadis pris en compte pour déterminer le caractère raisonnable d’une offre d’emploi. Les chômeurs n’auront plus le droit de rejeter une offre dont le salaire serait inférieur à ce qu’ils touchaient lors de leur dernière activité.