L’effet de ces mesures sur le niveau de vie de l’ensemble de la population est neutre. Chacune d’elles a des effets différents selon la position des ménages au sein de l’échelle des niveaux de vie et selon la configuration familiale. Les 10 % de personnes les plus modestes bénéficient de la mise en place de la garantie jeunes ainsi que d’une nouvelle revalorisation exceptionnelle du RSA et de certaines prestations familiales, mais sont pénalisées par la baisse du montant des aides au logement. À l’autre extrémité de l’échelle des niveaux de vie, les 20 % de personnes les plus aisées sont principalement touchées par la hausse des taux de cotisation vieillesse. Cette hausse pénalise aussi les ménages de niveau de vie intermédiaire, mais ceux-ci bénéficient également d’une réduction d’impôt sur le revenu exceptionnel de 20 %.
Augmentation du niveau de vie des 10 % de personnes les plus modestes suite aux mesures sociales et fiscales intervenues en 2017.
Source : France, portrait social (édition 2018)–INSEE