Le point commun entre la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, c’est qu’un tiers des managers décident seuls. Pourtant, le mode de décision solitaire est perçu négativement par les collaborateurs. Pour beaucoup, cela revient à être autoritaire, à prendre des décisions consensuelles, à ne pas consulter ses équipes. Et les Français reprochent davantage qu’ailleurs à leurs N+1 d’avoir pour principale motivation leurs intérêts personnels.
On constate des différences significatives entre la France et ses voisins. Si les compétences de leadership sont les plus recherchées au Royaume-Uni et en Allemagne, en France, on valorise nettement plus l’expertise technique. Alors qu’ils ne se sentent pas écoutés par leur direction, les Français estiment aussi que les aptitudes relationnelles sont déterminantes pour exercer la fonction.
Les managers ne sont pas haïs par leurs collaborateurs. Les Français jugent plus positivement leurs responsables hiérarchiques que leurs voisins. Les salariés trouvent des qualités à leur chef telles que leur capacité à prendre des initiatives, à assumer ses responsabilités en cas de difficulté et à protéger son équipe.