Elles sont six, réparties entre Nantes, Le Mans, Tours et Cholet. Six usines où sont fabriqués les systèmes de câblages électriques équipant les voitures haut de gamme de PSA et de Renault, entre autres. Leur particularité ? Tous leurs opérateurs sont des handicapés mentaux : porteurs de trisomie 21, souffrant d’autisme, de retards cognitifs importants, etc. Le psychiatre Jean-Michel Oughourlian s’est immergé dans les extraordinaires « usines apprenantes » de la fondation Amipi, où le travail guérit.
Ils travaillent tous. Ils ont un salaire, des contraintes (les horaires, le rendement, la qualité), en somme une vie professionnelle (et personnelle) normale. Pourtant, personne ne misait sur l’employabilité de ces salariés. Leur seul tort ? Être handicapés : atteints de trouble
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