Près de soixante-dix ans après sa création, le médecin du travail n’incarne toujours pas un « interlocuteur privilégié » pour parler santé au travail et reste encore éloigné du rapport de confiance noué avec le médecin de ville. Pourtant, le contexte devrait s’y prêter. Du fait des transformations survenant dans le monde du travail et d’une multiplication des contraintes professionnelles, d’aucuns alertent régulièrement sur l’augmentation des risques psychosociaux et sur l’invisibilité de certains risques professionnels.
Si les accidents de travail diminuent, les reconnaissances de maladies professionnelles, elles, sont en augmentation. Ce constat, posé dans le rapport de Charlotte Lecocq, députée LREM du Nord, et dans d’autres travaux du même genre, reste souvent sans réponse de la part de ces p
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