La dépense d’investissement des entreprises françaises présente des aspects « énigmatiques » selon une étude de l’OFCE de décembre. D’une part, l’évolution du taux d’investissement apparaît moins cyclique et en continuelle augmentation par rapport à nos partenaires. D’autre part, en raison de la part réduite de l’industrie, les investissements sont plus importants dans les actifs immatériels comme la R& D ou les logiciels, que dans des machines ou des équipements.
Les règles d’un seuil de 3 % de déficit public et de 60 % de dettes cumulées semblent inapplicables, selon une étude de l’OFCE de décembre. « L’hétérogénéité des pays européens rend impossible l’imposition à tous d’une règle simple ». Moins de rigidité sur ces seuils en échange d’un plus grand « contrôle » des comptes nationaux par une institution européenne est jugé préférable.
Les chercheurs Magali Chaudey et Marion Dessertine se sont penchés sur l’« Impact sur l’emploi de la participation aux projets de R& D des pôles de compétitivité », pour la Revue d’économie industrielle parue en décembre. La masse salariale de ces entreprises « a augmenté en moyenne de 1 196 750 euros entre 2004 et 2010, comparativement aux établissements restés hors des pôles, soit une augmentation de la masse salariale de 1,3 % sur la période ».
Entre 2012 et 2016, « la part des jeunes des quartiers prioritaires parmi les entrants en contrat aidé ou en contrat d’alternance a nettement augmenté : + 3 points pour les contrats aidés non marchands, + 5 points pour les contrats aidés marchands et de professionnalisation, + 1 point en apprentissage », selon une étude de la Dares de décembre.