Selon une note de l’INSEE, un salarié sur quatre a été blessé au travail au cours de sa carrière. Sans surprise, ce sont les ouvriers qui sont les plus exposés : ils sont 2,5 fois plus nombreux que les cadres à avoir connu un accident du travail. Les secteurs les plus dangereux en France sont la construction, le transport, l’agriculture et l’industrie.
Les agents de Pôle Emploi se sont mis en grève le 20 novembre dernier. Ils craignent en effet d’aller bientôt grossir les rangs de ceux qu’ils sont censés aider puisque le projet de loi des finances 2019 prévoit la suppression de 800 postes équivalent temps plein au sein de Pôle Emploi l’an prochain. Ce mouvement de grève a été suivi par environ 30 % des effectifs actuels, qui en ont profité pour dénoncer leurs conditions de travail de plus en plus difficiles : au cours des deux dernières années, le nombre de dossiers suivis par un conseiller Pôle Emploi est ainsi passé de 150 à 300 en moyenne.
En matière d’embauche, le CDD est devenu la norme. L’an dernier 87 % des recrutements conclus l’ont été pour une durée limitée. Et non contents d’être précaires, ces contrats sont aussi de plus en plus courts. Entre 2001 et 2017, la durée moyenne d’un CDD est passée de 112 à 46 jours. D’ailleurs le CDD très court se porte à merveille : l’an dernier, 30 % des contrats ont été signés pour une seule journée !
Selon une étude du mutualiste Malakoff Mederic, 23 % des salariés ont renoncé à leur arrêt de travail en 2018, soit complètement soit partiellement. Les plus prompts à ne pas tenir compte de la consigne de leur médecin sont, sans surprise, les dirigeants d’entreprise. Mais les salariés des petites structures renoncent aussi fréquemment à s’arrêter, à l’image des 30 % de salariés de l’hôtellerie-restauration. Quel que soit leur poste ou leur secteur d’activité, 50 % de ces stakhanovistes regrettent, après coup, de ne pas être restés chez eux !
