Laura élève seule Ben, un lycéen confronté à ses tourments d’ado, et César, un enfant autiste. Face aux incohérences du système, aux psychiatres culpabilisateurs, à une école inadaptée et à une société dépassée, elle est prête à tout, même à basculer dans l’illégalité, pour scolariser son cadet. Au prix d’un éprouvant combat, pour lequel elle sacrifie sa carrière et sa vie de femme, cette mère parvient à décrocher de fragiles victoires. Dans Un bonheur que je ne souhaite à personne, le comédien Samuel Le Bihan, dont la fille est touchée par ce handicap, s’est inspiré de son expérience personnelle pour construire le parcours de son héroïne. Son premier roman fait apparaître avec une grande sensibilité combien l’adversité et une maternité à part peuvent transcender une femme.

Samuel Le Bihan, Éditions Flammarion, 18 euros (256 pages)