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Actu | Ailleurs | publié le : 01.12.2018 |

Le salariat déguisé sanctionné

L’entreprise Deliveroo a annoncé, début novembre, qu’elle ne ferait finalement pas appel de la décision, prise par le tribunal des prud’hommes de Valence, la condamnant à verser des indemnités de licenciement à un de ses anciens livreurs à vélo. Le tribunal espagnol a en effet estimé qu’il existait une relation de travail et de dépendance entre la plateforme et son livreur, raison pour laquelle celui-ci ne saurait être considéré comme un autoentrepreneur, mais bel et bien comme un salarié. En vertu de quoi, la fin de sa collaboration avec Deliveroo, à l’initiative de l’entreprise, était assimilable à un licenciement abusif. Selon l’Intersindical valenciana, qui a accompagné le coursier dans son combat juridique, Deliveroo a renoncé à faire appel de cette décision afin d’éviter que le contentieux remonte au tribunal suprême, dont les arrêts font jurisprudence en Espagne. La requalification obtenue par ce coursier a néanmoins suscité une vague d’espoir chez ses confrères espagnols, d’autant plus que l’inspection du travail a déjà rendu des décisions similaires dans plusieurs tribunaux du pays.

I. S. Source : El pais

L’omerta Google dénoncée depuis Singapour

C’est à Singapour qu’a commencé le mouvement qui allait, début novembre, se répandre progressivement dans la plupart des sièges nationaux de l’entreprise Google. Une dizaine d’employés s’est en effet réunie pour protester, dans la capitale asiatique, suite à la publication, par le New York Times, d’une enquête affirmant que Google avait couvert de multiples cas de harcèlement sexuel, impliquant certains hauts responsables, remerciés avec de juteuses indemnités. La mobilisation à Singapour a donné le feu vert à une vague de protestations, jusque-là inédite : de Paris à Dublin, en passant par Montain View (siège mondial de l’entreprise), les googlers se sont réunis pour dénoncer l’omerta régnant chez le géant de la tech, en matière de harcèlement, mais aussi de discrimination. Quelques jours après, la direction de Google réagissait en annonçant qu’elle allait mettre fin au caractère obligatoire de la « clause d’arbitrage », qui obligeait jusque-là les employés du groupe à renoncer à des poursuites judiciaires en cas de harcèlement sexuel.

I. S.