Andy Shaindlin, consultant auprès des universités américaines et fondateur du blog « The future of Alumni association »
Oui, elles ont encore un rôle à jouer, principalement pour permettre aux diplômés de s’entraider. Les réseaux sociaux, tels que LinkedIn, ne permettent pas d’avoir une même relation. Avoir partagé une même expérience a développé entre les diplômés, et même entre ceux de plusieurs générations, une confiance réciproque que l’on ne retrouve sur aucun des réseaux généralistes !
Certaines, c’est sûr, vont disparaître parce qu’elles n’ont pas su s’adapter et se rendre utiles auprès de leurs membres. Elles n’ont pas vu la différence entre les générations de diplômés. Les baby-boomers ne rechignaient pas à aider, y compris financièrement. Les milleniums veulent bien donner, mais à condition de recevoir. Ils sont de plus en plus intéressés par des services directement liés à leur carrière : ils souhaitent de l’accompagnement, de la formation, l’organisation d’événements où ils vont pouvoir réseauter, des remises à niveau régulières de leurs connaissances…
Cette profusion crée en effet une sorte de « compétition ». Comment les membres vont-ils arbitrer ? En fonction, encore une fois, des services offerts. Et c’est aux associations de diplômés de bien se positionner.