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En Italie, le bilan mitigé du « Jobs Act »

Actu | Repères | publié le : 01.11.2018 | A. R.

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Taux d’activité dans l’UE en 2017 Source : Eurostat

Crédit photo A. R.

La direction générale du Trésor français dresse un bilan contrasté du « Jobs Act » italien, le 2 octobre 2018. En 2015, l’ancien chef du gouvernement social-démocrate Matéo Renzi a réduit l’indemnisation des licenciements et supprimé la possibilité de réintégration du salarié, sauf en cas de discrimination. En théorie, cette réforme « devrait soutenir la productivité et les salaires », et augmenter un taux d’activité plus bas que la moyenne de l’UE. Mais le « faible temps écoulé » n’offre pas le recul nécessaire. L’étude d’impact de la Banque d’Italie, la seule disponible à ce jour, suggère que la reprise de l’emploi s’explique par le rebond économique et la baisse des cotisations. Elle ne proviendrait pas, ou peu, du Jobs Act, en partie remis en cause par la coalition du mouvement Cinq étoiles et de la Ligue à son arrivée au pouvoir. Le « décret dignité » du 7 août 2018 limite à 30 % la part des CDD dans les entreprises, transforme les CDD supérieurs à 12 mois en CDI lorsqu’ils ne sont pas justifiés, rehausse le barème d’indemnisation en cas de licenciement illicite, et instaure des pénalités pour les entreprises qui se délocalisent moins de cinq ans après avoir reçu des subventions publiques.

Auteur

  • A. R.