L’Inspection générale des affaires sociales a rendu au Premier ministre un rapport sur le congé paternité le 12 septembre. Il souligne la nécessité d’allonger le congé paternité en cas de naissance prématurée et d’hospitalisation du nouveau-né. La prématurité peut entraîner des séquelles pour l’enfant, des dépressions parentales… La situation concerne plus de 50 000 foyers chaque année, soit 100 000 pères et mères. Pour l’association SOS Préma, « dégager le père de ses obligations professionnelles devrait être une évidence et lui permettrait d’accompagner son enfant, parfois entre la vie et la mort, de soutenir sa famille et de créer un lien avec lui, mis à mal par l’environnement ultra-médicalisé. » En outre, cela favoriserait l’égalité hommes-femmes puisque la mère bénéficie, depuis 2006, d’un allongement de congé maternité en cas d’accouchement prématuré.
nouveau-nés naissent prématurés et sont hospitalisés à la naissance.
Source : enquêtes nationales périnatales, Inserm et DREES.