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Quelles sont les formations professionnelles les plus suivies ?

Actu | Repères | publié le : 01.10.2018 |

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Source : Dares, janvier 2018

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Les derniers jours du Congé individuel de formation

La date limite de dépôt des dernières demandes de Congé individuel de formation (Cif) est fixée au 31 octobre 2018 au Fongecif Île-de-France, « compte tenu de la réforme de la formation professionnelle en cours ». Le gouvernement le remplace par le Compte personnel de formation (CPF) de « transition » dans la loi du 1er août. L’objectif affiché est de le rendre plus accessible, alors qu’il profitait à 40 000 salariés par an, selon la Cour des comptes. Reste à savoir quelles seront précisément les possibilités de formation longue pour les salariés et si les mêmes moyens seront alloués (25 000,00 euros par dossier accepté). Les domaines du transport (18 %), de la santé (9 %), et du travail social (8 %) occupaient le trio de tête des formations les plus suivies via le Cif au niveau national, selon l’Observatoire des transitions professionnelles.

Le CPF est d’abord mobilisé pour les langues et le transport

En 2016, le CPF est surtout utilisé pour des formations courtes : près de la moitié des 492 000 dossiers acceptés dure moins de 100 heures, selon la Dares. Les langues vivantes, essentiellement l’anglais, arrivent largement en tête des formations acceptées pour les salariés (42,6 % en 2015 et 2016). Les demandeurs d’emploi, qui représentent 65 % des bénéficiaires, mobilisent le CPF surtout pour des formations en transport (20,7 %). Du côté des inscrits à Pôle emploi, suivant des formations rémunérées par l’organisme (ou exceptionnellement par la Région), le développement personnel et professionnel est le champ le plus prisé, avec 14 % des 174 000 entrées en formation. Il regroupe des domaines divers : préparation à un concours, remise à niveau, alphabétisation, développement de l’efficacité personnelle, etc.

Combien ça coûte ?

La dépense nationale pour la formation professionnelle continue et l’apprentissage atteint 24,9 milliards d’euros en 2015 (hors dépenses directes des entreprises), indique la Dares en juillet 2018. Tout le monde ne contribue pas de la même manière.

LES ENTREPRISES RESTENT « DE LOIN » le principal financeur avec 7,7 milliards d’euros, soit 30,8 % du total, via leurs contributions versées aux Organismes paritaires de collecte agréés (OPCA) et la taxe d’apprentissage.

LES DEPENSES DE L’ÉTAT (14 % de contribution) diminuent au profit des régions (18,7 %), à la suite « du transfert aux Régions de la responsabilité des formations aux savoirs de base et de celles des personnes sous main de justice ».

PÔLE EMPLOI, L’UNEDIC et les autres administrations publiques contribuent à hauteur de 8,4 %. Les ménages (5,6 %) et les collectivités territoriales (0,5 %, hors région) participent faiblement. Enfin, les 22 % restant concernent les dépenses des fonctions publiques pour leurs propres agents.

39 %

des adultes de 18 à 64 ans bénéficient chaque année d’une formation pour raisons professionnelles, selon une étude de l’Insee d’octobre 2013.