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Actu | Ailleurs | publié le : 01.10.2018 |

Les femmes sauvent (un peu) leur retraite

Les femmes russes n’auront finalement pas à attendre de fêter leurs 63 bougies pour prétendre à la retraite : c’est ce qu’a annoncé le président Poutine fin août, renonçant ainsi à une des mesures les plus controversées d’un projet de loi présenté le 16 juin dernier – jour du lancement du Mondial de foot – au parlement russe. Ce projet de loi prévoyait en effet un recul drastique de l’âge de départ en retraite, passant de 60 à 65 ans pour les hommes et de 55 à 63 ans pour les femmes. Une pilule difficile à avaler pour la population locale, qui l’avait accueillie en multipliant les manifestations au cours de l’été… et en faisant chuter la popularité de l’indétrônable président russe d’une quinzaine de points. Si les hommes n’ont obtenu aucune clémence de leur président, les femmes russes ont gagné 3 ans (avec un passage à la retraite désormais fixé à 60 ans). Et les mères de familles nombreuses pourront même souffler dès 57 ans… voire dès 55 pour celles qui auraient eu le temps de travailler toute leur vie et de faire 5 enfants.

I. S. Source : The Moscow Times

L’exode des cerveaux

Après huit ans de crise, la Grèce est officiellement sortie, à la fin de l’été, du programme d’assistance économique européen imposé au pays depuis 2010 et associé à une politique économique intérieure de stricte austérité. Si ce pays n’a pas quitté l’Europe, ses habitants y ont massivement fui : depuis 2010, les Grecs sont ainsi près d’un demi-million à avoir choisi l’exode. Cette fuite des cerveaux est lourde de conséquences dans ce pays, fort peu peuplé, qui ne compte désormais plus que 10,7 millions d’habitants… dont près de 3 millions de retraités. Alors qu’il n’y a plus qu’1,3 travailleur par retraité (il en faudrait le double pour assurer la viabilité du système de pensions), l’horizon ne semble pas près de s’éclaircir. Selon une récente enquête, 40 % des Grecs partis s’installer à l’étranger – pour la plupart des jeunes diplômés – n’envisagent pas de rentrer au bercail dans un avenir proche.

I. S.